Bonjour,
Ceci est le tout premier message posté sur mon tout nouveau blog.
Avant tout, quelques lignes sur le pourquoi :
Aujourd'hui, le problème c'est l'EAU. (citation d'un grand philosophe breton qui, pour les initiés, fait du port à sec...).
Aujourd'hui nous avons 2 problématiques importantes : l'énergie et le gestion de nos déchets
Tout d'abord sur l'énergie :
Pour réduire sa dépendance à la fois sur le
plan énergétique et de l'approvisionnement en matières premières,
et diminuer ses émissions de gaz à effet de serre, la France mise sur
le développement des énergies et matières renouvelables.
- Energies renouvelables : de quoi parle-t-on ?
On
appelle énergies renouvelables, les énergies issues de sources non
fossiles renouvelables : énergies éolienne, solaire, géothermique,
marémotrice, hydroélectrique, bioénergies...Elles servent à produire de
la chaleur, de l'électricité ou des carburants. Les techniques de
cogénération permettent de produire à la fois chaleur et électricité.
Ces
énergies sont théoriquement inépuisables puisque renouvelables.
Toutefois, elles présentent des potentiels variables selon la
localisation géographique, les facteurs climatiques,... Elles n'ont que
peu d'impacts négatifs sur l'environnement. En particulier, leur
exploitation ne donne pas lieu à des émissions de gaz à effet de serre.
Elles sont donc l'un des facteurs de lutte contre le changement
climatique. Ceci peut être traduit par des externalités qui prennent en
compte les bénéfices environnementaux de ces énergies. Mais elles ne
sont pas encore pleinement compétitives, sauf pour la géothermie basse
et haute enthalpie, l'hydroélectricité, le bois-énergie. Leur
développement nécessite donc un soutien public, soit au kWh produit
sous la forme d'une tarification adaptée, soit à l'investissement.
- Matières renouvelables : de quoi parle-t-on ?
Les
matières renouvelables sont des matières premières végétales qui se
substituent au pétrole pour la fabrication des biens de consommation
courante. Par le biais d'une transformation industrielle, elles
permettent de fabriquer de nouveaux types de produits que l'on appelle
bioproduits.
Ceux-ci trouvent aujourd'hui leurs applications dans les secteurs
de la chimie (huiles pour moteurs, encres d'imprimerie, produits
cosmétiques et de nettoyage) des matériaux (emballage, isolation) et de
l'énergie (biocarburants).
Parce que le végétal est renouvelable et recycle le gaz carbonique,
sa valorisation énergétique ou chimique s'inscrit dans la lutte contre
le changement climatique.
- Un facteur de développement durable
Le
développement des énergies et des matières renouvelables ne répond pas
seulement à un enjeu environnemental. L'apport de ces énergies à la
diversification et à la sécurité d'approvisionnement en énergie ou en
matières premières, les enjeux industriels qui s'y rattachent et la
création d'emplois qu'elles impliquent en font un facteur de
développement durable central, notamment au niveau de ce que l'on peut
appeler les territoires durables.
- Développer les énergies et matières renouvelables: une priorité de la politique énergétique française
La
loi de Programmation fixant les Orientations de la Politique
Energétique (loi POPE du 13 juillet 2005) a confirmé, outre
l'importance donnée à l'utilisation rationnelle de l'énergie, l'intérêt
du développement des énergies renouvelables. Celui-ci répond à un
double enjeu :
- réduire la dépendance énergétique de la France (à moyen
terme, les énergies et matières renouvelables constituent des
alternatives stratégiques précieuses dans nos choix énergétiques et de
matières premières). Elles sont un élément important du bouquet
énergétique.
- contribuer à satisfaire les engagements
internationaux de réduction de gaz à effet de serre de notre pays
(accords de Kyoto), mais aussi à nos engagements européens, qui
s'expriment au travers de plusieurs directives importantes
Ceci explique que, parmi les objectifs de la politique énergétique nationale, figurent notamment :
- En 2010, les biocarburants permettraient d'éviter 6 Mt
d'équivalent CO2. Le développement des biocarburants et des bioproduits
pourrait créer environ 15 000 emplois.
- une
augmentation ? toujours dans le cadre de l'Union européenne - de 15 % à
21 % de la part de la consommation nationale d'électricité d'origine
renouvelable. Celle-ci proviendra de l'éolien, de la biomasse et, dans
une moindre mesure, de l'lydroélectricité.
- une augmentation de 50% de la production de chaleur d'origine renouvelable en 2015.
Et sur nos déchets :
- Septembre 2005 : un nouvel élan est donné à la politique des déchets...
Le 20 septembre 2005, une communication a été présentée par le Ministère de l'écologie et du développement durable (MEDD).
Les priorités qui se dégagent pour "donner un nouvel élan à la gestion des déchets" selon la Ministre Nelly OLIN sont :
- Réduire les quantités de déchets produits
dont réduire les quantités de sacs de caisse distribuées ;
- Développer le recyclage en maîtrisant les coûts
notamment pour les pneumatiques usagées
et les déchets d'équipements électriques et électroniques ;
- Favoriser l'acceptation de la gestion des déchets et mieux partager l'information
en assurant la bonne application de la réglementation en matière d'incinération ;
en poursuivant la résorptions des décharges non autorisées ;
en favorisant une meilleure structuration de la gestion des déchets (approche territoriale).
- ... qui s'inscrit dans la stratégie nationale pour le développement durable
Dans ce cadre, la politique déchets répond à des enjeux primordiaux :
- la maîtrise des impacts de la gestion des déchets sur l'environnement et le changement climatique ;
- la prévention des risques sanitaires ;
- le respect d'exigences européennes croissantes ;
- la disponibilité des capacités nécessaires de traitement et de stockage ;
- la maîtrise des coûts.
En tant qu'acteur majeur de cette politique, l'ADEME a adopté une stratégie destinée à répondre à ces priorités.
- Prévenir la production de déchets un objectif majeur
En février 2004, le gouvernement a présenté un plan national visant à stabiliser la production des déchets ménagers d'ici 2008.
C'est dans cet objectif qu'une campagne nationale de communication sur 3 ans a été lancée à l'automne 2005 - "Réduisons vite nos déchets, ça déborde"
D'autres actions viennent compléter cette campagne de sensibilisation :
- le recrutement de 100 chargés de mission "prévention" par les collectivités territoriales ;
- le soutien technique et financier de l'ADEME aux PME, notamment dans le cadre de l'opération "déchets - moins 10% " ;
- plan national de développement du compostage individuel ;
- actions en faveur de la réparation et de la réutilisation d'objets ;
- actions favorisant la réduction de la toxicité des déchets.
Enfin, un label sera délivré aux actions les plus significatives afin de leur assurer une meilleure lisibilité.
C'est pour cela que nous devons faire qqch aujourd'hui, rapidement afin de "sauver notre planète"
SAVE DA PLANET !!!!
C'est pour cela que je met en place une structure de pourra répondre aux attentes des particuliers, des entreprises, des collectivités, bref de chacun dans les domaines de la valorisation (énergétique, matière ou produit), du recyclage.....
Pour pouvoir bien gérer la fin de vie des produits mis sur le marché (donc nos déchets) il faut éco concevoir afin d'éco deconstruire.
L'eco-conception est une méthode de travail qui permet
d'anticiper l'impacte environnemental d'un produit des sa conception.
Cette méthode fait le lien entre tous les secteurs participants a la
production, de la production au recyclage en passant par l'utilisateur.
Il est aussi possible de créer des bio produits :
La définiton d'un bioproduit est donné par l'ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maitrise de l'Energie). Il s'agit d'un produit issu de matière première renouvelable d'origine naturelle. On peut également l'appeler "produit biosourcé".
Les bioproduits sont-ils "Bio"? Pas forcément, un produit "Bio" est issu de l'agriculture biologique répondant à un cahier des charges précis et permettant l'obtention de labels bio.
Les bioproduits sont-ils des éco-produits? En théorie oui ; l’éco-produit est source de moins d’impact sur l’environnement
tout au long de son cycle de vie par rapport à d’autres produits
d’usage similaire. Il s’agit donc d’une notion théorique qu’il convient
de vérifier au cas par cas. Cependant tous les éco-produits ne sont pas
d’origine naturelle biosourcée, donc ne sont pas des bioproduits |
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Pourquoi s'intéresser aux bioproduits? |
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Les bioproduits peuvent être une solution à des problématiques variées rencontrées par les industriels dans de très nombreux secteurs d’activité :
Exemples d’Industries |
Bioproduits intéressants |
Plasturgie (Injection, extrusion, calandrage…) |
Bioplastiques, composites, biopolymères |
Emballage et conditionnement |
Bioplastiques, agro-matériaux |
Cosmétique et pharmaceutique |
Biomolécules, principes actifs, bio-solvants |
Produits de nettoyage |
Tensio-actifs, bio-solvants |
Mécanique |
Biolubrifiants, bio-solvants |
BTP - Bâtiments |
Agro-matériaux isolants, béton végétal |
Toutes industries, besoin d’énergie |
Energie biomasse et alternative, agrocarburants |
etc… |
etc… | 5 bonnes raisons de s'intéresser aux Bioproduits:
- Stabilisation des coûts énergétiques: les bioénergies (biocombustibles ou biocarburants) apportent un approvisionnement local maitrisé et une diminution des émissions de gaz à effet de serre.
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Remplacement de matières premières issues de la pétrochimie: Solution
potentielle aux produits visés par la réglementation REACH
- Source d’innovation permettant de conquérir de nouveaux marchés en répondant à la demande croissante des clients et donneurs d’ordre finaux.
-Maîtrise des coûts de production permettant de rester compétitif tout en sécurisant l’approvisionnement en circuit court.
- Intégration d'un mode d’éco-conception et de production « durable », contribuant à optimiser l’image interne et externe de l’entreprise. |
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